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Un tableau qui regroupe les informations utiles.. Voila qui nous ramène à nos pupitres de classe, Cosinus, tangente, toussa.. N'est ce pas..





Cette page a pour but de vous aider à comprendre comment ajouter de nouvelles lignes dans vos fichiers fstab.

Attention à ne pas modifier les montages créés par le système à l'installation, sous peine de rendre votre Linux inutilisable.


Détails d'une ligne de montage dans le fichier "/etc/fstab"


Vous aurez probablement remarqué que chaque ligne de "fstab" se compose de plusieurs parties (champs), 6 pour être précis.

La première est la source du dossier, la seconde le point de montage, la troisième défini le type et la quatrième les options. Les deux champs de la fin (valeurs 0, 1 ou 2) sont liés respectivement aux sauvegardes système et aux vérifications de fichiers.

Mais voyons cela plus en détails avec le fichier ci dessous. Il est composé de deux lignes (hors commentaires), une théorique et un exemple présent sur toutes les Linux :

# vi /etc/fstab
## Partiel fichier fstab pour mgroup.fr
# ligne de fstab - base theorique

champ_1  (emplacement originel)   champ_2 (point de montage)   champ_3 (type)   champ_4 (options)  champ_5 (dump)   champ_6 (pass)


# ligne de fstab - exemple 

sysfs (emplacement)                /sys  (point montage)        sysfs (type)    defaults (options)     0 (dump)        0 (pass)



  • Le premier champ indique l'emplacement physique. On pourra citer en exemple "/dev/sda1" pour la première partition d'un disque sata ou "192.168.0.10/nom_de_dossier" pour un montage réseau.
  • Le 2eme précise le point de montage, c'est à dire l'emplacement à partir duquel le système de fichiers va apparaitre dans l'arborescence. Parmi les plus simples, on retiendra "/home" pour les fichiers utilisateurs, ou encore "/boot" pour la partition d'amorçage.
  • Le champ_3 indique le type de système de fichiers. Celui ci dépendra directement des choix effectués au formatage de partition (ext3, vfat, ntfs, etc..) ou du type d'export (smb, cifs, ntfs,etc..) s'il s'agit d'un montage réseau.
  • Le champ_4 précise les diverses options à appliquer au point de montage. Plus de détails un peu plus bas dans ce tuto.
  • Le 5eme est en rapport avec les sauvegardes via l'outil "dump". Valeurs 0 (pas de sauvegarde) ou 1.
  • Le 6ème donne une priorité (ou pas) à la partition pour l'ordre de vérification (fsck) au démarrage. Valeurs 1 (pour la partitions racine /), 2 pour les autres partitions UNIX ou 0 si la partition ne doit pas être testé par fsck (swap par exemple).




Quelques options (champ 4) parmi les plus usitées


  • defaults : Cette option reprend les éléments de base et correspond à une validation des choix "rw,suid,dev,exec,auto,nouser,async". Sauf cas particuliers liés au type de fichiers ou à un export spécifique, c'est celle qui convient.


  • user : Ici, on autorise les utilisateurs ordinaires à faire un "mount" (du point de montage concerné)
  • nouser : Permission de faire un "mount" réservée à "root"
  • exec : Permet l'exécution de programmes
  • noexec : A l'inverse de la précédente, interdit d'exécuter les programmes
  • ro : (read only) Accès en lecture seule
  • rw : (read write) Accès en lecture et en écriture
  • auto : Montage automatique lors d'une commande "mount -a"
  • noauto : Pas de montage automatique, à monter manuellement en précisant le point de montage
  • atime : Mettre à jour la date d'accès systèmatiquement (description fichier)
  • noatime : Inverse de la précédente
  • async : (i/o asynchrones) Cette option permet au système de différer une copie en cas d'incident (ou d'incohérence de données)
  • sync : (i/o synchrones) Interdiction de différer
  • dev : Accepte les fichiers de type device
  • nodev : L'inverse de la précédente
  • nosuid : Lié à la propriété des fichiers - les bits SetUID et SetGID ne sont pas pris en compte (à éviter sauf cas très particuliers)
  • setuid : Prise en compte de SetUID et SetGID (situation normale)



Note : Si plusieurs options présentes sur une ligne "fstab", il convient de les séparer par une virgule.


Exemple de cas particulier - Montage automatique d'une image ISO via le fichier "/etc/fstab"


Supposons que vous ayez dans votre dossier personnel l'image iso d'un CD ou DVD que vous souhaitez avoir à disposition en permanence.
Par exemple "/home/duchnoc/image.iso".

  • Commencez par créer la cible dans "/mnt". nous l’appellerons "image_cd1" (en root) :
# mkdir /mnt/image_cd1


  • Ensuite, ajoutez à la fin du fichier "/etc/fstab" la ligne suivante (en root toujours) :
# vi /etc/fstab
# partiel de fichier

# montage image iso
/home/duchnoc/image.iso   /mnt/image_cd1    iso9660    ro,loop,auto    0   0



  • Ne reste qu'a activer le montage (en root) :
# mount -a





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